lundi 23 juin 2008

Retrouvailles un jour d'été


J’arrivais seule dans cette rue déserte. Les mains blanches et froides dans les poches j’avançais. Le quartier semblait vide. Les évènements des deux semaines précédentes m’avait fortement marqué et je ne voulais plus jamais revivre ça. La rue était vide de tout , de lui , de moi , de nous. Les grillages étaient grisâtre , les chiens aboyaient a mon passage malgré mes écouteurs dans les oreilles j’entendais tout , c’est comme si une pensée en moi filtrait le son. Mes converses rouges et sales chancelaient entre les flaques d’eau , à cause de la pluie de la veille , aujourd’hui il faisait beau , le soleil éclatant digne du premier jour de l’été. Je sentais qu’a ce jour mon visage allait prendre une toute autre forme , celle dont il avait l’habitude « le rayonnement ». Je sentais bien qu’il se décrispait peu à peu , reformant un sourire , des yeux qui se plissent. Mes cheveux ternes avaient retrouvé leur éclat d’autrefois. Un groupe de jeunes était là , l’air déglingués et boutonneux ils écoutaient une musique bruyante , à l’aide de leur voiture marqué d’un « A » derrière celle ci. Je décidais donc de les contourner , je ne m’occupais pas d’eux. Je reçue un coup de fil ou j’avais entendu enfin sa douce voix résonnant à mon oreille. Je traversais une nature chatoyante , les arbres avaient retrouvé leur couleurs , le parterre était fleuri de mille et une pétales que le vent avait fait tomber. J’avais tellement eu hâte de ce jour , qu’il m’était difficile d’y croire. Mais je me réjouissais tout de même d’avoir réussit a surmonter cette épreuve si compliquée que je n’avais jamais vécue au paravent. La route était ouverte , je ne prit même pas la peine d’emprunter le passage piéton et je couru jusqu’au trottoir d’en face. Je continuais à marché avec l’espoir de l’apercevoir enfin. Je traversais une nouvelle fois et c’est a ce moment ou je le vis de loin , il n’avait pas changé , je souriais , il souriait a son tour. Je grandis alors mes pas , rangeant en vitesse mes écouteurs car oui , il est ma plus belle musique. Je toussais , tout en le regardant je sentais en moi que ce n’était pas un rêve et que le cauchemar était enfin fini. Nous pouvions enfin reprendre le cours de notre vie là ou nous l’avions laissé. Arrivée à son niveau , yeux dans les yeux après tant de temps , nous nous embrassâmes , je le prit dans mes bras. Cette étreinte ne dura que quelques secondes , mais si vous saviez comme son odeur m’avait manqué. Je l’embrassais a nouveau , nous rigolions seuls.

J’avais envie de lui dire « Tu m’as manqué »

1 commentaire:

Mamady yaburo a dit…

Sa le fait trop,sa fait vraiment classe,en plus avec tes textes jadore trop cool !
la bise from Aastro.